Bon nombre d’entre nous stockent des données sur une clé USB. Il y en a qui la choisissent pour sauvegarder des données importantes, d’autres l’utilisent comme moyen de transport temporaire des données. Cependant, les clés USB ne sont pas éternelles et possèdent donc une durée de vie plus ou moins limitée.
Découvrons dans cet article cette durée de vie et la manière de l’améliorer afin de préserver nos données le plus longtemps possible.
Comment se mesure la durée de vie d’une clé USB ?
Il faut savoir que, parmi les composants d’une clé USB, l’un des plus importants est la mémoire flash NAND. Celle-ci est concrètement composée d’un ensemble de cellules sur lesquelles sont stockées les données sous forme de bits. Il existe plusieurs types de mémoires flash NAND qui se différencient par le nombre de cycles P/E ou cycles écriture/effacement.
C’est à partir de ce nombre de cycles P/E que l’on peut déterminer la durée de vie d’une clé USB. Plus ce nombre est grand, plus la clé USB va perdurer.
Néanmoins, il est assez difficile de compter le nombre d’écritures et d’effacements que l’on effectue sur une clé USB durant la période sur laquelle on l’utilise. Déterminer avec exactitude la durée de vie de cette dernière n’est donc pas chose aisée. D’ailleurs, quel que soit le type de mémoire, le nombre est assez élevé, permettant ainsi de profiter d’une clé USB pendant un certain temps sans constater d’éventuels endommagements.
De ce fait, la clé USB est toujours un support de choix si vous souhaitez transférer le contenu de vos cassettes Mini-DV.
Quels sont les facteurs impactant sur la durée de vie d’une clé USB ?
Plusieurs facteurs peuvent impacter la durée de vie d’une clé USB. Le premier est bien sûr le nombre de cycles dont on vient de parler précédemment.
La plupart des clés USB que l’on retrouve sur le marché sont de type TLC ou Triple Level Cell. Ce type de mémoire flash NAND permet de stocker 3 bits par cellule. Elle offre ainsi la possibilité de créer une clé USB avec de grandes capacités, et ce, à moindre coût.
Par contre, par rapport à d’autres types de mémoire NAND, notamment les MLC et les SLC, le nombre de cycles P/E sur la mémoire NAND TLC est assez petit. Ce nombre est seulement de 3000, ce qui est peu par rapport au 10.000 de la MLC et au 100.000 de la SLC. C’est donc pour cela que les clés USB sont plus susceptibles de cracher que d’autres périphériques comme les disques durs SSD.
Puis, d’un autre côté, il y a aussi la qualité du produit, surtout des matériaux utilisés, qui peut diminuer la durée de vie d’une clé USB. En effet, certains fabricants ne se soucient pas de ce détail, principalement pour diminuer le coût. Et bien évidemment, une clé USB de mauvaise qualité est plus fragile qu’une autre de meilleure qualité.
Enfin, la condition d’utilisation de la clé peut également impacter sa durée de vie. Cela inclut l’environnement de rangement et d’utilisation de cette dernière. Le traitement qu’elle subit est également à prendre en compte.
Comment améliorer la durée de vie d’une clé USB ?
Il n’y a pas de grosse manipulation à faire afin d’améliorer la durée de vie d’une clé USB. Cela repose principalement sur la manière dont l’utilisateur la traite. Plusieurs gestes simples peuvent donc aider à atteindre cet objectif.
Tout d’abord, il faut veiller à ce que la clé USB ne soit pas exposée à une température extrême et à un environnement humide. Il faut donc éviter le contact avec du liquide ainsi que du soleil ou du feu. L’alimentation de la clé USB impacte également sa température. Par conséquent, il faut vérifier si la clé ne surchauffe pas. En cas d’inactivité, pensez à la débrancher.
Il faut également faire attention à ce que la clé USB ne tombe pas sur une surface rigide au risque d’endommager ses composants.
Enfin, il faut prendre l’habitude de retirer la clé USB de l’ordinateur seulement après avoir cliqué sur “Éjecter”. Cela est d’autant plus valable lorsque la clé utilise la mise en cache d’écriture.